3 CINEMAS 3 CABINES 3 AMBIANCES
Le faisceau lumineux s’échappant des lucarnes du fond de nos anciennes salles de cinéma, a été une source de fascination pour des générations de spectateurs. Dans la cabine, cette « salle des machines » séparée du reste du cinéma par une porte souvent close, on y trouvait un opérateur. Certains aimaient bien se tenir à l’écart du reste de l’équipe et entretenir un mythe du secret qui rendait cette cabine pas toujours très accessible, à la manière d'Alfredo dans cinéma Paradiso , projectionniste bourru mais au cœur tendre. Mais si l'on savait y faire, il y avait toujours un moyen pour les passionnés, d'y entrer.
inscription à l'entrée de la cabine de l'EDEN en 1973
A Crest les cabines des trois cinémas étaient dans des configurations très différentes.
Pour l'EDEN la cabine se situait sous le balcon. L'accès se faisait par une porte en fer à l’extérieur puis une ouverture fut faite au milieu des années 60, permettant d’accéder directement par le hall à côté du bar.
Ci-dessous la porte en fer sur la gauche, ancien accès de la cabine
Ci- dessus, l'accès cabine par le hall sous l’enseigne Gervais, il fallait penser à baisser la tête sinon...
Le plafond de la cabine était assez bas car une ancienne citerne à eau faite pour inonder les projecteurs à l’époque de la pellicule inflammable, était toujours présente même si elle était vide. L'air chaud s’accumulait vite dans la cabine et il devenait indispensable d'ouvrir la porte d'accès surtout pendant les films longs et l'été.
Au fond sous le balcon, les lucarnes de la cabine
LE REX
Pour le REX, l'entrée dans la salle se faisait coté écran. L'opérateur devait donc remonter toute la salle pour entrer dans la cabine qui était à proximité de la sortie de secours. Ce qui n’était pas très pratique. Et si l'on ouvrait la porte de la cabine, le bruit du projecteur s'entendait dans la salle qui n’était pas très grande.
LE VOX
Ouvert en 1957, le VOX avait sa cabine à l'étage. On y accédait par un escalier situé juste en rentrant dans le hall à gauche.
Sur cette photo prise du fond du hall, on devine derriere la caisse, l'ouverture et la première marche menant à la cabine.
Raymond Hilaire en 1957 qui a exploité le VOX pendant toute son activité (1957 à 1981) devant l'entrée de la cabine. La montée de l'escalier pendant les séances permettait de se maintenir en forme, sans parler de l’acheminement des bobines lors de la livraison des copies.
La photo ci-dessous date de 1957, la salle a commencé son activité avec un 16mm Hortson. Lors de l'installation du 35mm, deux lucarnes supplémentaires seront rajoutées.
Cette cabine avait un avantage certain l'été avec la possibilité d'ouvrir une ou deux fenêtres donnant sur la façade et de s’aérer un peu pour évacuer la chaleur de la lanterne.
Ce sujet est une introduction à un article qui sera prochainement publié, hommage aux opérateurs qui ont contribué au développement du 7ème art pendant des décennies dans les salles crestoises.
PROCHAINEMENT SUR CE SITE : FIGURES D'OPERATEURS
Sur cette photo prise du fond du hall, on devine derriere la caisse, l'ouverture et la première marche menant à la cabine.
Raymond Hilaire en 1957 qui a exploité le VOX pendant toute son activité (1957 à 1981) devant l'entrée de la cabine. La montée de l'escalier pendant les séances permettait de se maintenir en forme, sans parler de l’acheminement des bobines lors de la livraison des copies.
La photo ci-dessous date de 1957, la salle a commencé son activité avec un 16mm Hortson. Lors de l'installation du 35mm, deux lucarnes supplémentaires seront rajoutées.
Cette cabine avait un avantage certain l'été avec la possibilité d'ouvrir une ou deux fenêtres donnant sur la façade et de s’aérer un peu pour évacuer la chaleur de la lanterne.
Ce sujet est une introduction à un article qui sera prochainement publié, hommage aux opérateurs qui ont contribué au développement du 7ème art pendant des décennies dans les salles crestoises.
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